Une danse chaude
Une danse chaude attend le sud. Dans le duel royal, le leader du championnat rend visite à l’Andalousie. Lors de la rencontre entre le Betis Séville et le Real Madrid, les cotes sont clairement programmées pour un succès des joueurs de la capitale.
En théorie, cela ne peut quasiment que se passer ainsi. Les Merengues disposent d’un effectif d’une valeur marchande de plus d’un milliard. Les quelques 200 millions des Beticos ne sont évidemment pas comparables. Mais à Benito Villamarín, les verts et blancs représentent toujours un danger. Les bookmakers proposent toutefois des cotes bien moins chères pour le Betis Séville et le Real Madrid en cas de succès à l’extérieur.
L’examen des récentes performances des uns et des autres n’offre que des raisons limitées d’espérer. Le Real a remporté quatre de ses cinq derniers matches, à l’exception d’un 0-0 contre le Rayo.
Les Sévillans, eux, comptent trois victoires et deux nuls. Même si les pronostics favorisent Madrid dans le match Betis Séville – Real Madrid, ce match doit également être disputé
Betis Séville – Statistiques & ; forme actuelle
Le Benito Villamarín se prépare à l’une des grandes batailles de la chambre haute espagnole. Contre (presque) personne, les vert et blanc ne préfèrent gagner que le ballet blanc.
Les autres royaux
Les hôtes opèrent officiellement sous le nom évocateur de Real Betis Balompié. C’est surtout le titre royal, représenté par la couronne sur le blason, qui permet des comparaisons avec les invités. Souvent, il s’agit du nom, mais cette saison, il s’agit aussi de la manière de jouer.
Après 15 journées, le bilan est de six victoires et sept matches nuls. 18 buts ont été marqués contre 16 encaissés. Cela fait un total de sept places, juste en dehors des rangs internationaux. Le Betis se distingue toutefois cette saison par un style de jeu extrêmement sec.
D’une part, ils aiment « jouer », mais cela ne rapporte souvent rien. C’est ainsi que leur deuxième point fort, que les Merengues maîtrisent également, prend tout son sens. Même dans les parties les plus faibles, ils marquent souvent des points. Que ce soit avec ou contre le cours du jeu, la classe individuelle tire souvent les marrons du feu.
Peu de marge de manœuvre
Le revers de la médaille de cette installation est toutefois plus fréquent que beaucoup ne le souhaiteraient. Lorsque les points ne sont pas marqués par la domination, mais par des actions individuelles, il ne manque souvent pas grand-chose pour que l’on perde. Les performances passées l’ont montré à maintes reprises.
Sur l’ensemble des matches officiels (21), seules cinq rencontres se sont soldées par plus d’un but. Ce fut le cas lors du match contre Bilbao (2-4) et contre le Barça (0-5). Il en va de même pour le match de Copa contre Hernan Cortes (12:1). Il reste donc un 3-0 contre Valence et un 4-1 contre l’Aris Limassol comme paramètres.
Il manque, au choix, de la force de frappe ou de la concentration défensive. Ainsi, les matchs nuls (5x 1:1 / 2x 0:0) s’enchaînent. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle les cotes du Betis Séville et du Real Madrid sont plus élevées pour le match nul que pour la victoire à domicile.
Formation prévisionnelle du Betis Séville :
Real Madrid – Statistiques & ; forme actuelle
Les Blancos dansent. Certes, cela tient souvent plus du hip-hop que du ballet classique. Mais les nouveaux solistes sont tout à fait remarquables.
Rien ne va plus
Les fameux mots du casino, les lignes d’attaque adverses les entendent aussi régulièrement. La puissance offensive des Merengues est certes impressionnante, mais ils se distinguent surtout de leurs adversaires par leur organisation défensive.
Ils n’ont encaissé que neuf buts en 15 matches de championnat. C’est de loin la meilleure valeur de la ligue et nettement supérieure à celle de l’Atlético (13), du Barca (14) ou de Gérone (18). C’est surtout remarquable au regard de la situation des blessures des royalistes.
Avec Thibaut Curtois (rupture des ligaments croisés), Kepa Arrizabalaga (adducteurs), Éder Militao (rupture des ligaments croisés), Aurélien Tchouaméni (fracture de fatigue) et Eduardo Camavinga (rupture des ligaments extérieurs du genou), plusieurs piliers de la défense sont absents. Le combo germanophone composé d’Antonio Rüdiger et de David Alaba tient cependant la baraque de manière extrêmement propre.
Vamos
L’arrière-garde décimée pourrait bien se permettre d’encaisser l’un ou l’autre but. Le service d’attaque des joueurs de la capitale est en effet une hydre. A l’instar du monstre de la mythologie grecque, de nouveaux attaquants semblent se diriger vers le but adverse.
Tout cela est bien sûr dominé par la recrue estivale Jude Bellingham. Il a marqué onze buts et délivré deux passes décisives lors des 13 premiers matches. Rodrygo (6+4) et Joselu (5+2) suivent de près. L’absence prolongée de Vini Junior (4+1 / retour en février) n’a donc pas vraiment d’importance.
Au total, 13 joueurs ont déjà marqué un but. C’est un témoignage de la largeur de l’effectif des Galactiques, surtout après une période de jeu relativement courte. Certes, avec leurs 27,2 ans, ils font toujours partie des équipes les plus âgées de la ligue, mais l’expertise de Toni Kroos (33 ans) ou de Luka Modric (38 ans) continue de rayonner avec succès au-delà des frontières nationales.
Il n’est donc pas étonnant que beaucoup voient à nouveau dans les joueurs de la capitale les grands prétendants au titre. Des matchs comme celui contre les Beticos montreront s’ils le sont vraiment. Celui qui vaincra ce genre d’adversaires pourra finir en haut de l’affiche.
La composition prévisionnelle du Real Madrid:
Betis Séville – Real Madrid Comparaison directe / Bilan H2H
L’histoire récente de ce duel montre que quelque chose est toujours possible. Au cours des dix derniers matches, le Betis a remporté deux victoires et le Real quatre. En d’autres termes, les Beticos sont repartis avec quelque chose à six reprises. Avec un total de 8 buts à 9, les matchs nuls sont également fréquents. Avant le coup d’envoi, les bureaux de paris du Betis Séville et du Real Madrid croient au pronostic 2
Betis Séville – Real Madrid Tipp
Si l’on s’en tient à la théorie grise, c’est le Real qui gagne. Ces dernières semaines, ils ont en effet marqué des points de manière relativement constante. Il suffit souvent de performances solides ou d’actions individuelles. Les Beticos sont toutefois avertis par l’ex-Madridista Icso. Ils feront tout pour que les gazettes décident du duel Betis Séville – Real Madrid, contrairement aux pronostics.
Pour nous, ce sera un match très serré. Les dernières performances nous font pencher vers le pronostic 2 pour le Betis Séville et le Real Madrid. Ce ne sera pas un démantèlement, mais le Real est extrêmement efficace.